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Le plan des maisons est, au début, celui des mégarons (Grande salle rectangulaire, à foyer fixe central, qui caractérise le premier type d'habitation, en Crète, à Mycènes, etc.) : salle rectangulaire, avec un portique ouvert à une des extrémités et deux colonnes. Plus tard, au IVe siècle et surtout à l'époque hellénistique, ce mégaron laisse place à des pièces disposées autour d'une cour. Les citoyens aisés se font construire des maisons plus grandes, comme en témoignent les fouilles de Délos ou de Priène par exemple. Les pièces se répartissent autour d'une cour, entourée d'une colonnade; de petites pièces, isolées de la maison, donnant sur la rue, servent de boutiques. Un couloir ensoleillé conduit à la cour autour de laquelle s'ouvrent des chambres, plus ou moins grandes, une salle de réception, une salle à manger, une cuisine et même des latrines avec un tout-à-l'égout primitif. Un escalier mène à l'étage où se répartissent des chambres donnant sur une galerie qui repose sur la colonnade de la cour.

On recouvre les murs d'une couche de chaux ; plus tard on les peint.

Le mobilier est restreint : lits avec des couvertures et des oreillers, tables basses, souvent rondes et à trois pieds, coffres, lampes à huile en terre cuite ou en bronze, tabourets, chaises à haut dossier. On met, en guise de décoration, des vases peints çà et là. Certains citoyens plus aisés avaientils, au Vème siècle, des maisons plus luxueuses ? On vantait par exemple celle d'Alcibiade, riche personnage excentrique et soucieux de briller. Il avait fait peindre des fresques sur les murs de sa maison, en retenant de force chez lui, pendant trois mois, le peintre Agatharchos. Mais lorsqu'on vendit ses biens, après sa condamnation dans l'affaire des mystères d'Éleusis, on s'aperçut que la richesse de sa maison était relative...

Les maisons sont individuelles. Il faut attendre le IVème siècle pour trouver de grands immeubles collectifs, regroupés en blocs ou îlots (senoritas). Eschine nous dit (Contre Timarque) : « Nous appelons synoïma l'habitation que se partagent plusieurs familles et oikïa celle dans laquelle habite une seule famille. »
Aperçu de la vie quotidienne en Grèce Antique
Les mégarons
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