Des scènes beaucoup plus rares dévoilent une pratique à laquelle les comédies d'Aristophane font allusion, celle de l'épilation à la lampe Praxagora dans «L'Assemblée», des femmes, adresse ces paroles assez crues à sa lampe :
« Seule tu éclaires les secrets recoins de nos cuisses, flambant le poil qui y fleurit. »
Les femmes utilisent aussi le rasoir qui, en Grèce ancienne est un attribut féminin. Chez Aristophane encore, c'est une femme qui, voulant se faire passer pour un homme dit: « J'ai commencé par jeter le rasoir dehors, pour être velue et ne plus ressembler en rien à une femme. »
Les femmes ont recours aux huiles parfumées contenues dans les alabastres et les lécythes et à différents fards gardés dans des boîtes ou pyxides. Miroir, alabastre, pyxide sont souvent représentés aux mains des femmes comme instruments de la toilette et symbole de la coquetterie. Les poètes anciens évoquent ces habitudes, comme Antiphane, l'auteur de comédies, qui détaille les étapes des préparatifs de beauté d'une élégante :