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 « Elle se nettoie... elle se frictionne la peau, elle se peigne, elle se frotte, elle se lave, elle se contemple, elle s'habille, elle se parfume, elle se pare, elle se pommade. »

Ischomaque, dans L'Économique de Xénophon, réprouve ces pratiques chez sa jeune femme : « Je l'ai vue un jour toute fardée de céruse pour avoir le teint encore plus clair que d'habitude, toute fardée d'orcanète pour paraître plus rose qu'elle n'était en réalité. »

Les élégantes disposent aussi pour se maquiller les yeux, les joues et les lèvres, de poudres et d'huiles diverses mêlées de colorants d'origine minérale et végétale. Enfin, la parure s'achève par le port de bijoux eux-aussi contenus dans des boîtes et des coffrets.

Des scènes beaucoup plus rares dévoilent une pratique à laquelle les comédies d'Aristophane font allusion, celle de l'épilation à la lampe Praxagora dans «L'Assemblée», des femmes, adresse ces paroles assez crues à sa lampe :

« Seule tu éclaires les secrets recoins de nos cuisses, flambant le poil qui y fleurit. » 

Les femmes utilisent aussi le rasoir qui, en Grèce ancienne est un attribut féminin. Chez Aristophane encore, c'est une femme qui, voulant se faire passer pour un homme dit: « J'ai commencé par jeter le rasoir dehors, pour être velue et ne plus ressembler en rien à une femme. »

Les femmes ont recours aux huiles parfumées contenues dans les alabastres et les lécythes et à différents fards gardés dans des boîtes ou pyxides. Miroir, alabastre, pyxide sont souvent représentés aux mains des femmes comme instruments de la toilette et symbole de la coquetterie. Les poètes anciens évoquent ces habitudes, comme Antiphane, l'auteur de comédies, qui détaille les étapes des préparatifs de beauté d'une élégante :

  
Aperçu de la vie quotidienne en Grèce Antique
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