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Une éducation soignée comporte les trois apprentissages et nous les trouvons représentés par les peintres de vases.  À l'intérieur d'une coupe du début du Vème siècle, nous assistons vraisemblablement à la correction d'un exercice écrit: le maître tient sur ses genoux (point n'est besoin de meuble) la tablette enduite de cire sur laquelle on écrit à l'aide d'un stylet tenu dans la main droite.

Le petit enfant (paidion), garçon ou fille, reste dans sa famille, confié aux femmes, dans l'espace du gynécée jusqu'à l'âge de sept ans à partir duquel commence l'éducation proprement dite.


Le jeune garçon de sept ans, que, dans les familles aisées, un esclave, le pédagogue, est chargé d'accompagner, passe successivement chez le grammatiste qui lui apprend à lire et à écrire, et chez le cithariste avec lequel il étudie la musique. Celle-ci conçue dans un sens large recouvre tout le domaine des muses et inclut la poésie chantée. D'ailleurs, le mousikos anèr constitue le modèle de l'homme cultivé. Enfin, l'enfant va à la palestre, chez le pédotribe, pour la pratique des sports. Ces différents maîtres exercent chez eux à titre privé. Ils sont rétribués par les parents.


Bien sûr, tous les Athéniens ne peuvent envoyer leurs enfants chez les trois types de maîtres et sans doute bon nombre d'enfants doivent se contenter des leçons du grammatiste.

 

Aperçu de la vie quotidienne en Grèce Antique
L'éducation du garçon
Iconographie
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