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«L'état de mariage se reconnaît à ce qu'on procrée des enfants à soi, à ce qu'on introduit ses fils dans la phratrie et dans le dème, à ce qu'on donne ses filles en mariage comme étant les siennes propres. Les courtisanes, nous les avons pour le plaisir; les concubines pour les soins de tous les jours; les épouses pour avoir une descendance légitime et une gardienne fidèle du foyer».

 Pseudo-Démosthène, Contre Nééra, 122, trad, L.Gernet, édit Les Belles Lettres. Paris.

  

"Un fils, on l'élève toujours, même si l'on est pauvre; une fille, on l'expose, même si l'on est riche."

Poseidippos de Cassandra, poète du IIIème siècle av. J.C

  

Voici comment Xénophon expliquait les buts du mariage et la façon dont il était arrangé entre le futur époux et les parents de la jeune fille.

"Que pouvait-elle bien savoir, Socrate, quand je l'ai prise chez moi ? Elle n'avait pas encore quinze ans quand elle est venue dans ma maison; jusque-là, elle vivait sous une stricte surveillance, elle devait voir le moins de choses possible, en entendre le moins possible, poser le moins de questions possible..." et s'adressant à sa femme, il ajoute: " C'est après avoir réfléchi, moi pour mon propre compte et les parents pour le tien, au meilleur des associés que nous pourrions nous adjoindre pour s'occuper de notre maison et de nos enfants, que je t'ai choisie, toi comme tes parents m'ont choisi, moi, probablement parmi d'autres partis possibles. Tu devras rester à la maison, faire partir tous ensemble tes serviteurs dont le travail est au-dehors et surveiller ceux qui travaillent à la maison ; recevoir ce que l'on apportera, distribuer ce que l'on devra dépenser, penser d'avance à ce qui devra être mis de côté et veiller à ne pas faire pour un mois la dépense d'une année...
Lorsqu'un serviteur sera malade, il te faudra veiller toujours à ce qu'il reçoive les soins nécessaires."

"Je lui conseillais... de ne pas toujours rester assise, comme une esclave, mais de s'appliquer, avec l'aide des dieux, à se conduire en vraie maîtresse de maison, de s'approcher du métier à tisser pour enseigner ce qu'elle savait mieux que les autres et apprendre de son côté ce qu'elle savait moins bien (...), de faire sa tournée pour veiller à ce que chaque chose soit à sa place; ainsi, à mon avis, elle s'occupait de ses affaires tout en se promenant. Un bon exercice aussi consistait à mouiller la pâte et à la pétrir, à secouer et à plier les vêtements et les couvertures. Si elle s'exerçait ainsi, elle se porterait mieux et gagnerait véritablement un plus beau teint"

Xénophon, Économique, 430-352 av. J.C.

Aperçu de la vie quotidienne en Grèce Antique
Le mariage
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